Les secrets de la laine

Plusieurs critères déterminent la qualité d’une laine. Tout d’abord la race de l’animal, vous pouvez désormais trouver des laines provenant de différentes races de moutons mais aussi d’alpaga ou encore de chèvre. Chaque laine a des caractéristiques différentes, par exemple, la laine mohair, qui vient de la chèvre angora, est une fibre fine et très douce. Les toisons sont ensuite triées suivant leurs qualités, lavées et peignées.

Ensuite, le filage de la laine joue un rôle crucial. En fonction des techniques et matériels utilisés, vous pouvez régler l’épaisseur, le gonflant et la torsion de votre fibre. La qualité du filage aura donc un grand impact sur la qualité de votre vêtement. Les laines sont teintes soit avant la filature soit après, chaque fabrique a sa recette maison. A cette étape la laine est souvent mélangée à d’autres matières pour la rendre plus élastique, plus douce ou encore plus résistante. Notre mélange préféré ? Laine de mérinos et coton, une douceur incomparable uniquement avec des matières naturelles.

Le tricotage est aussi important. Si la laine est tricotée en mailles serrées l’isolation et donc la sensation de chaleur sera d’autant plus importante. Les styles de tricotages sont infinis et permettent aux stylistes une grande liberté de création.

Lisons plus en détail les étiquettes ensemble. La mention woolmark est un label de qualité qui vous garantit que la laine provient de la tonte d’animaux vivants et dont les éleveurs prennent grand soin.

Malheureusement ce label coûte cher et certaines laines de qualité équivalente n’ont pas cette reconnaissance.

Nous avons vu précédemment que lors du filage d’autres fibres peuvent être ajoutées pour différentes raisons. La mention laine vierge implique que seulement 7% d’autres fibres sont présente et 0.3% pour la mention pure laine vierge.

Les mentions 100% laine ou pure laine que vous pouvez retrouver n’ont aucune règlementation et donc aucune reconnaissance quant à la qualité de la fibre utilisée.